Dans le reflet des pierres
Il n’y a que des mirages
Les remous des rivières
Cachent des fleurs sauvages
Tu joues dans une pièce
De théâtre factice
Jugulé par la laisse
D’une société matrice
Prends place au dernier rang
Tu pourras mieux y voir
Au travers de l’écran
Il y a comme un couloir
Je t’invite au voyage
Au cœur des astres blancs
Où les hommes sont des mages
Qui arrêtent le temps
Portés par une lumière
Ils flottent en silence
Ils ferment leurs paupières
Et caressent la chance
En haut des pyramides
Il y a toujours une porte
Un voile translucide
Et une voix qui transporte
Avance et franchis la
Celle que tu n’oses pas
Derrière tu trouveras
Ce monde que nul ne voit
Daniel Tahl
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Photo : Martine Roffinella©